Guest User
October 25, 2021
Les gérants de l’Hôtel Tombouctou à Merzouga ont vraiment l’art et le don de rendre votre séjour on ne peut plus désagréable et regrettable. Pour les sceptiques qui veulent tout de même faire l’aventure (ou plutôt la mésaventure), le suspense est garanti jusqu’au dernier moment du départ. Dans le cas de notre petit groupe (entre amis), un responsable a accouru pour stopper le bus qui nous transportait vers l’aéroport. Essoufflé et criant à haute voix, il scandait de manière presque hystérique le nom d’une cliente. Tout le monde a pensé qu’il lui apporte un objet précieux qu’elle a dû oublier. Sauf qu’à la surprise générale, le responsable est venu réclamer à la cliente le prix d’une petite bouteille d’eau minérale de 50 cl (à 10 dirhams pour l’occasion !) alors qu’elle venait de payer les frais d 'une nuitée et une facture d'un repas plus les extras. Certains touristes riaient sous cape. Mais ce n’est en vérité que la face émergente de l’iceberg. Le service laisse beaucoup à désirer, offert par des jeunes embauchés « à la tâche » qui improvisent sans la moindre maîtrise des règles de la bienséance et du savoir-être. Les toilettes des chambres sont sales. Un véritable coup de massue pour le tourisme marocain qui se plaint d’une conjoncture difficile alors qu’il n’arrive pas à satisfaire une clientèle nationale qui se substitue à une clientèle étrangère, sans oublier une piscine de couleur verte qui ne donne pas envie de piquer une tête. Conrairement Chez l’habitant ou plus precisement Chez Ahlam, un cadre modeste mais qui te donne envie de prolonger ton sejour. Une propreté fringante, une culture de service enracinée, une convivialité qui ne laisse personne indifférent… Bref, cette auberge accueillante est une vitrine du tourisme marocain qui n’envie rien à celui des grandes capitales du monde. Asmae
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